Chapitre 3 : L’Humanisme et la Renaissance I. Un bouillonnement intellectuel : Humanisme : pas un simple retour vers l'Antiquité - redéfinit conception de l'homme et sa place dans l'univers - homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste (l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine) en harmonie avec la nature, c'est la clé de la connaissance de l'univers - création de Dieu mais les astres aussi ainsi que toute autre élément de la nature donc les caractères humains ont de l’importance. L’homme va ainsi devenir le « héros » de la Renaissance puisque les artistes vont se donner comme projet d’imiter la création de Dieu, en puisant dans le code esthétique gréco-romain. Selon les artistes de la Renaissance, la nature donc l’homme aussi est une création divine qu’il faut représenter fidèlement. • « L’Homme de Vitruve » de Léonard de Vinci : l’homme, création parfaite et divine avec proportions idéales, représenté au centre du carré (symétrie, régularité) et du cercle (harmonie) = perfection, équilibre. • « Essais » de Michel de Montaigne (1580) : pense en toute sincérité qu’il est un homme faillible, qui a aussi des défauts – entreprend de faire un livre sur lui-même (sujet révolutionnaire), de parler de ses doutes et de sa personnalité. • « Pantagruel » de Rabelais (1532) : pense que l’homme peut arriver à la perfection par l’éducation, l’apprentissage des langues, des disciplines scientifiques et la connaissance des livres saints. Il imagine une école idéale où la jeunesse recevrait aussi bien une éducation de l’esprit que du corps. Donc l’homme doit disposer d’une éducation complète sur les plans intellectuel, religieux et physique. Il doit aussi disposer de son libre-arbitre. La redécouverte des œuvres antiques : L’Humanisme est une renaissance intellectuelle qui débute à la fin du Moyen-âge. Humanistes puisent sources réflexion dans écrits des philosophes grecs et romains, dans la Bible = pas