Le mélange du registre pathétique et comique Le comique du texte : Le comique est fondé sur l'opposition de deux personnages typés : le beau mais fade et fruste Christian de Neuvilette, le laid Cyrano aux paroles ô combien séduisantes.Nous avons un comique de situation : Un rôle qui est jouée par deux personnage, un a l’apparence, l’autre à la voix, Cyrano : « C’est vrai je suis beau j’oubliais ! »Il y a aussi un comique de geste et de mots : « Cyrano, poussant Christian vers le balcon » puis réticences de Christian « mais il me semble, à présent, que c ‘est mal ! ». Et la répétition des "monte" ponctué par l'épithète "d'animal" (qui vient de plus en contraste comique aux propos rêveurs de Roxane : "instant d'infini".Christian qui ne sait dire qu'un "ah" bien vulgaire en opposition aux discours abondants et fleuris de Cyrano.2-Le pathétique • Le registre pathétique apparaît une première fois quand Cyrano s'identifie à Lord Buckingham et évoque "souffrances" et tristesse. Cyrano s'est laissé prendre à son propre jeu.Cyrano : « Comme lui je suis triste et fidèle… »Il revient à la fin avec le sacrifice de Cyrano. "Aïe", interjection de douleur, "pincement". Métaphore de Lazare, personnage de L’Évangile, pauvre et malade : le mendiant Lazare dispute aux chiens quelques miettes tombées de la table du riche. Cyrano se voit ignoré et méprisé comme Lazare.Cyrano : « Aïe ! Au cœur, quel pincement bizarre ! « Le pathétique est lui aussi fondé sur l'opposition de ces deux personnages : d'un côté, le jeune premier limité, l'amoureux transi, Christian, tout entier tourné vers la femme aimée ; de l'autre, le noble Cyrano à l'âme délicate, la grâce amoureuse défigurée par la disgrâce physique. Le premier « Christian »ne peut deviner le secret et le douloureux sacrifice du second « Cyrano