Interprétations historigraphiques de la saint barthélémy
Bibliographie :
Bartolomé BENASSAR et Jean JACQUART Le XVIème siècle Éditions Armand Colin, collection U, 1997 359 pages
Denis CROUZET « Enquête sur un massacre : la Saint-Barthélemy » (entretien), L'Histoire, no 175, mars 1994
Jean-Louis Bourgeon, Charles IX devant la Saint Barthélémy, Edition Droz, collection Travaux d'histoire éthico-politique, 2000, 206 pages
Thierry Wanegffelen, Catherine de Médicis : Le pouvoir au féminin, Edtion Payot, collection Biographie Payot, 2005, 444 pages
Arlette JOUANNA, La Saint-Barthélemy. Les mystères d’un crime d’État (24 août 1572) Gallimard, collection Les journées qui ont fait la France, 2007, 411 pages
Les guerres de religions démarrent en France en 1562. Elles sont dues à une intolérance des réformés protestants par les catholiques majoritaires dans le royaume. L’Édit de Saint Germain du 8 août 1570 met momentanément fin aux affrontements. Ainsi, des protestants sont présents à la cour. Le roi Charles IX et sa mère Catherine de Médicis font en sorte que la guerre ne reprenne pas. C'est dans cette optique qu'est organisé le mariage de Marguerite de Valois et Henri de Navarre. Mais les catholiques intransigeants, le pape ou encore Philippe II d'Espagne condamnent la politique menée par la reine mère. L’événement déclencheur de la crise est la tentative d'assassinat de l'amiral de Coligny, noble protestant. En effet, les protestants s'élèvent contre cet attentat et, par peur, le 23 août, le roi signe un ordre de mise à mort de leurs chefs. Ainsi, le 24 août, le duc de Guise et ses troupes perpètrent des assassinats ciblés puis la situation tourne au massacre généralisé des protestants parisiens.
Au XXème siècle, cet événement fait l'objet de diverses interprétations. L'enjeu principal du débat est le degré d'implication de la famille royale dans l'organisation du massacre.
Denis Crouzet interprète l'évènement selon l'idéologie dominante de l'époque et cher à Catherine de Médicis : le