Je sais pas
Les auteurs de ces œuvres utilisent le comique pour rire des autres et de soi.
Le premier genre comique que je remarque est le comique de scène mais aussi de gestes. Ainsi le Sganarelle de Molière a la bouche pleine et tente de cacher ce qu'il a dans la bouche. Dans La Cagnotte, « Colladan donne des coups de poing à Benjamin » (l. 57), ceci donne un genre comique à la scène de plus le personnage fait un geste donc c’est bien un genre comique de geste. Dans l’avent dernier texte de Samuel beckett, Vladimir fouille dans ses poches, Estragon mâche, puis joue avec la carotte qu'il fait tourner et regarde attentivement cela donne un air comique car le personnage reproduis plusieurs fois les mêmes gestes qui est de mettre la main dans sa poche ce qui donne un air comique car on peut croire que le personnage est complètement bête.
Les auteurs jouent aussi sur les mots, ce qui font rire parce qu'ils sont déformés : dans le premier texte Sganarelle et Estragon les déforment parce qu'ils parlent en mâchant ; Dans le troisième la prononciation de certains mots est altérée : Estragon sépare les syllabes (« Liés ») ou « ne fait pas la liaison » (« Pas encore », l. 37).
Les auteurs font aussi de la comédie sur les caractères : la goinfrerie, la soumission et la peur de Sganarelle ; dans La Cagnotte, la vulgarité des clients et leur snobisme font sourire. Cette caricature amène à la satire, du valet, des bourgeois provinciaux.
Enfin il y a aussi le comique de situation, le spectateur rit du décalage entre la gravité de la situation (arrivée imminente de la statue du Commandeur) et le sujet de conversation (la nourriture), entre le ton de Dom Juan et l'aspect bouffon du valet pris en flagrant délit de goinfrerie et de mensonge. Dans le texte de Labiche, les prétentions d'élégance des bourgeois contrastent avec leur vulgarité et, dans le texte Beckett, il y a une situation amusante entre la présence de légumes, l'importance que leur donne les personnages et le