JMontias
John Michael Montias est né en 1928 à Paris, et mort en 2005 à Branford, Connecticut. Il est historien de l’art, mais avant tout économiste, et professeur d’économie à l’université de Yale.
Il s’intéresse à l’art des Pays-Bas de la Renaissance, et c’est justement de cette période dont il est question dans l’ouvrage intitulé Le marché de l’art aux Pays-Bas : XVe-XVIIe siècles publié en 1996. Il rédige cet ouvrage sous les conseils de M. Pierre-Michel Menger, à partir d’exposés qu’il avait réalisés en 1989, à l’Ecole des hautes études. Sa méthodologie s’inspire de celle, extrêmement rigoureuse, d’Antoine Schnapper. Effectivement, Montias fait sans cesse référence aux sources qu’il emploie, que ce soit des documents de l’époque dont il est question (inventaires après décès, procès-verbaux des guildes) ou les ouvrages de ses prédécesseurs, ainsi que ceux de ses contemporains.
Son intérêt pour l’art des Pays-Bas se traduit dans d’autres ouvrages, tels que Artists and Artisans in Delft : A Socio-Economic Study of the Seventeenth Century (1982) ou encore Vermeer and his Milieu : a Web of Social History (1989).
Le Marché de l’Art Aux Pays-Bas, XVe-XVIIe Siècles
Cet ouvrage est divisé en cinq chapitres, qui sont les suivants :
Chapitre I : A la Recherche du Passé
Chapitre II : Moyen Âge et Renaissance
Chapitre III : L’Analyse et la Demande : les Collections en Hollande au XVIIe siècle
Chapitre IV : Du Côté de l’Offre
Chapitre IV Annexe : Compagnons et Apprentis dans la Guilde de Haarlem
Chapitre V : Contacts Directs et Intermédiaires
En ce qui me concerne, je traiterais des trois premiers chapitres, qui illustrent parfaitement, à mon sens, la méthodologie employée par l’auteur.
Chapitre I – A la Recherche du Passé
Ce chapitre est divisé en quatre sous-parties : « La revanche des magots », « Idéologie et patriotisme », « Premières moissons » et « L’histoire expliquée ».
Il nous explique que l’art néerlandais est, au XVIIIe siècle, peu apprécié.