Une entorse un torticolis, une bronchiolite…et le masseur-kinésithérapeute entre en jeu ! Ce spécialiste de la rééducation motrice utilise les massages et la gymnastique médicale pour aider ses patients à récupérer leurs capacités.

Des techniques variées
Le masseur-kinésithérapeute intervient souvent à la suite d’une entorse, d’une scoliose, de difficultés respiratoires…Il étudie d’abord le dossier médical du patient et pratique un examen clinique pour définir les méthodes à mettre en œuvre.
Il fait ensuite appel à de nombreuses techniques : massages des zones douloureuses, mouvements de gymnastique à l’aide d’appareils, de poids…Il peut aussi utiliser l’eau (en piscine), la chaleur et les ultrasons…

Des soins de confort
Mais de plus en plus, il intervient sans avis médical, dans le domaine sportif (remise en forme, relaxation, infiltrations…) ou esthétique (relaxation pour le visage, drainage lymphatique, bains de boue…).

Compétences nécessaires Esprit scientifique Bonne résistance physique Écoute et patience Dynamisme et équilibre mental

Cursus / formations
Le diplôme d’Etat de masseur-kinésithérapeute est obtenu au terme d’une formation en trois ans, ouverte aux titulaires du baccalauréat. Elle comporte à la fois des cours théoriques et de nombreux stages et travaux pratiques.
Depuis la rentrée 2010, les futurs kiné passent par une 1ère année commune aux études de santé : la PACES. Puis ils se présenteront à un concours spécifique. Précisons que l’accès en est très sélectif, car limité par un numerus clausus : 5% des bacheliers seulement sont admis à la formation.

Emploi / débouchés
La plupart des masseurs-kinésithérapeutes exercent à titre libéral dans un cabinet. Les salariés travaillent dans le secteur privé comme dans le secteur public, souvent à la vacation, dans divers établissements (hôpitaux, centres de thalassothérapie, maisons de retraite…)
Pour les libéraux, la région parisienne et le Sud de la France sont les zones