LA BICYCLETTE
La première bicyclette a été dessinée par Léonard de Vinci, mais n'est restée qu'un projet.

1. L'ÉVOLUTION DE LA BICYCLETTE AU 19e SIÈCLE
1.1. LE CÉLÉRIFÈRE

Le célérifère a été inventé par le comte de Sivrac en 1790. Le comte de Sivrac avait imaginé un lion sur deux roues. L'utilisateur pousse en appuyant avec ses pieds sur le sol à la vitesse d'un coureur. D'ailleurs, c'est le nom « célérité » (vitesse) qui a servi à donner son nom à cet engin de locomotion. Par contre, le célérifère n'était pas confortable et on ne pouvait pas le diriger : le guidon n'était pas encore inventé.

Eh bien, non ! Ceci est faux. L'histoire du célérifère a été inventée de toutes pièces en 1891 par un journaliste français, Louis Baudry de Saunier. Le comte de Sivrac n'a jamais existé et la supercherie n'a été découverte que dans la deuxième moitié du 20e siècle. Les musées nationaux ne possédant pas cette machine — et pour cause ! —, ils en fabriquèrent, d'après les plans conçus par Baudry de Saunier, des « copies », que l'on peut encore admirer.

1.2.

LA DRAISIENNE

En 1817 le baron Drais Von Sauerbronn invente la Draisienne que l'on fait avancer avec les pieds appuyés sur le sol. La roue avant est directionnelle, les matériaux utilisés sont le bois et le fer, la selle est une selle de cheval. Le baron Drais Von Sauerbronn est donc le réel inventeur du premier véhicule à deux roues. La draisienne est la bicyclette la plus simple : deux roues, un cadre, un guidon et un siège. À l'époque de son invention, les gens ont dû être étonnés qu'on puisse tenir en équilibre sur deux roues. C'est la vitesse qui permet cet équilibre, comme pour une pièce de monnaie qui roule sur le sol. L'avantage principal était que grâce aux deux roues qui supportent le poids du corps, on se fatigue moins et on va plus vite, surtout en descente.

1.3.

LE VÉLOCIPÈDE , LES PÉDALES ET LES FREINS

En 1861, Pierre Michaux, réparateur de draisiennes, ajoute des pédales sur l'axe de