La condition ouvrière
Introduction :
Ce livre sur la condition ouvrière écrit par la philosophe Simone Weil, est un récit autobiographique composé d'extraits de journal d'usine ainsi que de différentes lettres écrites par l'auteur. Ce livre met en évidence les conditions de travail à l'usine ainsi que le point de vue de Simone Weil qui essaie de trouver des solutions afin de résister et de vivre dans de meilleures conditions de travail.
I Le sentiment d'esclavage des ouvriers
Les ouvriers sont esclaves de leurs conditions de travail non seulement parce qu'elles sont insupportables car énormément pénibles, dangereuses et difficiles mais ce sentiment d'asservissement se ressent aussi par le fait qu'on les considère comme des machines et qu'ils n'ont donc même plus le temps de penser pour pouvoir réussir à faire un minimum de bon travail.
1. Les conditions de travail insupportables
Tout d'abord, le travail d'ouvrier est un travail très dur et pénible dû au fait qu'ils doivent travailler avec un rythme ininterrompu ce qui a pour conséquences d'importantes souffrances physiques. L'ouvrier travaillant à un rythme effréné est très fatigué physiquement et cela peut l'entrainer à faire des erreurs dans son travail. Seulement étant donné que les conditions de travail des ouvriers ne sont pas véritablement réglementées : les ouvriers ne sont pas formés et qu'ils utilisent des machines dangereuses cela peut leur coûter un doigt ou une main en moins.
Par ailleurs travaillant dans le froid, le bruit, et dans des conditions d'hygiène pitoyables, ils se retrouvent souvent malades : cela peut aller d'un mal de tête à une tuberculose. Seulement même quand ils sont malades ils n'ont pas le droit de s'arrêter de travailler car cela voudrait dire qu'ils ne pourraient plus subvenir à leurs besoins. De plus, même en dehors de l’usine, les ouvriers ne peuvent avoir de réelle vie sociale étant donné que physiquement il tombe dans une demi-somnolence