La Conscience de Zéno est un texte littéraire écrit par Italo Svevo en 1923. Italo Svevo est un écrivain italien né en 1861 et mort en 1928. Cette oeuvre a été écrite lors de l'entre deux guerres, appelée aussi Les Années Folles en France, marquées par les révolutions industrielles. Ce texte raconte le jour des noces d'un jeune homme, Zéno, qui épouse sa soeur par dépit. Il n'est pas sûr de vouloir s'y rendre. En étudiant cet extrait, nous pourrons tout d'abord voir que la description est axée sur les sentiments de Zéno. Cela nous permet de comprendre parfaitement ce qu'il ressent. Aussi, nous verrons que toutes ces descriptions reflètent une atmosphère très rigide, contraire à la tradition du mariage. Puis, dans la seconde partie, nous verrons la Bêtise Humaine est illustrée dans cet extrait. Dans cet extrait, nous avons pu apercevoir à quel point l'auteur mettait en avant des sentiments du personnage. Effectivement, tout au long du texte, on peut voir que Zéno n'est pas à son aise. On remarque un certain mal être grâce au champs lexical de l'anxieté " distrait" (l.13), "préoccupé" (l.14), "trouver" (l.4). On peut même discerner qu'il se pose des questions, il est incertain "Je ne croyais pas" (l.18). La phrase interrogative accentue encore plus son hésitation à propos de sa femme "Allait-elle se moquer de moi, maintenant ?" (l.20). Arrivant avec un "grand retard" à sa cérémonie, le narrateur est submergé par les événements. Il cherche à tous prix des excuses pour justifier son délai. Et c'est à ce moment-là qu'il perd totalement pied, il devient ridicule à vouloir s'acquitter "J'eus la sottise, voulant tout arranger, d'inventer non pas une, mais trois excuses" (l.7-8). Il se trahit lui même. On observe qu'il est plus préoccupé à rechercher des arguments plutôt que de porter attention à sa femme. En effet, durant les noces, il ne s'intéresse à aucun moment à Augusta. Même au moment de se jurer fidélité, il ne