La conscience est-elle l'ennemie du bonheur ?
Une conception de la conscience humaine est de dire qu’elle est le fait d’avoir une perception du monde extérieur, aussi bien psychologique : nos états internes ; que morale : le bien et le mal. Le bonheur, pour Aristote la fin ultime de l’existence, est la finalité qui se cache derrière tout ce qu’un homme entreprend. C’est un état de bien-être global, total, harmonieux, qui permet la satisfaction du corps et de l’esprit, et dont le trouble, la souffrance et l'inquiétude sont exclus.
Nous avons à réfléchir à propos du fait que la conscience soit, ou non, l’ennemie du bonheur. Le fait que la conscience soit « l’ennemie » du bonheur reviendrait à dire qu’elle soit incompatible avec le bonheur, qu’elle l’empêche, le rende impossible, ou encore qu’une fois acquise, elle ne lui laisserait plus de place. On pourrait répondre spontanément que la conscience n’est pas l’ennemie du bonheur, puisque la conscience étant le fait de percevoir le monde extérieur, elle ne devrait avoir aucune incidence sur la recherche de notre bonheur, et même l’aider. Cependant, le bonheur spirituel, c'est à dire la satisfaction de l'esprit, un critère du bonheur, paraît intimement lié à la conscience. Aussi, certains matérialistes affirment que la conscience n’est pas source de vérité, mais au contraire d’illusion et d’erreur. Aussi, ils contredisent la vision idéaliste en affirmant que la conscience ne nous laisse pas maîtres de nous-mêmes. La conscience facilite-t-elle le bonheur, ou au contraire l'empêche-t-elle ?
La conscience semble à première vue ne pas être l’ennemie du bonheur, mais au contraire indispensable à ce dernier, et permettre de l’atteindre. Cependant en y réfléchissant bien, il apparaît que par sa nature elle le rende difficilement atteignable. Néanmoins la conscience, grâce à une thérapie et dans certaines conditions peut mener au bonheur.
Les thèses de Descartes et de Sartre à propos de la conscience nous permettent