la curée chapitre 5
I. Une scène de séduction théâtralisée
1) Particularité du lieu, décor Evoqué par quelque éléments : « glace » Zola procédé d’emboîtement : Maxime regarde Renée qui regarde la glace « glace » excitation de Renée par les noms qu’elle voit « divan » instrument ou espace obligé de toute adultère espace de l’affrontement répété plusieurs fois couple : élément essentiel de la scène Les éléments sont le cadre de cette scène de séduction dans laquelle apparaît le désir
2) Le désir
Renée : Première phrase « sa tête ardente » Maxime attiré par le côté androgène de Renée qui est inscrit dans le vêtement qu’elle porte
(vêtement important pour Maxime) ample : « domino » devient révélateur 13-4
transformation de Renée en femme satin (luxe) transformation réelle p70 « garde ton cigare, le suis un homme, moi ! »
A travers désir dérision Le côté androgène de Renée ne renvoie-t-il pas du personnage de Maxime (son côté efféminé)
Notion de satire désir : dépossession de soi « yeux qu’ils ne se connaissaient …»
3) Gestes, pose, attitude
Scène traditionnelle « assis au coin du divan, lui prend la main » mise en scène dépourvue de tout romanesque progression les mains, à bras le corps = la gène
Scène conventionnelle
II. Une parodie anti-romanesque
Cf. L’éducation sentimentale de Flaubert : « Madame Dambreuse […] les arbres du jardin qui frissonnèrent mollement s’arrêtèrent, et il y eu comme une suspension universelle des choses. Il se mit à genou, prit sa main » romantisme
Ici, cette scène est traitée de manière parodique 1) La lutte inutile
« Il la tenait toujours… » conventionnelle, dérisoire : « ils continuaient à lutter