La diversitla diversité culturelle est elle source d'intégration
INTRODUCTION
« Verité en deca des Pyrénees,fausseté au dela »Montaigne.
Cette citation très connue est toujours d'actualité. Depuis les humanistes a nos jours se pose la question de la relativité des phénomènes sociaux du point de vu des observateurs.
En ce qui concerne la culture,
Guy Rocher définit la définie comme « un ensemble lié de manière de penser, de sentir,d'agir plus ou moins formalisée qui étant apprise et partager par une pluralité d'individu servent d'une manière à la fois objective et symbolique à constituer à la fois ses personnes en une collectivité particulière et distincte. On pourrait alors appelé diversité culturelle les différentes collectivités. La notion d’intégration sociale est élaborée par Durkheim dans De la division du travail social, pour donner une très large représentation de la relation entre l’individu et la société. Plus l’intégration est poussée, plus les individus partagent des objectifs communs, définis et valorisés par la culture dont ils sont les dépositaires, mais aussi par des sentiments et des représentations communes ou des modes de raisonnements. En ce sens, l’intégration dépend donc de l’importance de ce que Durkheim nomme la conscience collective, c’est-à-dire « l’ensemble des croyances et des sentiments communs à la moyenne des membres d’une société ». Quand une société est caractérisée par une grande intégration sociale, la conscience collective est forte et s’impose à la conscience individuelle , l’individu a peu d’autonomie. Dans cette analyse, l’intégration dépend fortement de la socialisation des individus : plus ils ont intégré des croyances, des buts communs par leur éducation, leur famille ou les contacts avec les autres membres, et plus intégration sera forte. Dans une acception durkheimienne nous pourrions dire que l'intégration ne correspond plus aux critères liées à l'époque, ceci n'entrainant toutefois pas une non validité heuristique, si l'on