La douleur chronique et la psychologie
L’Association Internationale pour l’Étude de la Douleur (IASP) définie la douleur comme étant «une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel» .
Cette «expérience sensorielle» est, en fait, un signal d’alarme. Elle sert à avertir l’individu que quelque chose met en danger son intégrité physique et entraine une réaction de défense du corps. Ce stimulus est aussi présent chez les animaux. Par contre, on note chez l’humain une forme plus complexe : le dommage potentiel, c’est ce qu’on appelle la douleur d’origine psychogène.
La douleur chronique
La douleur chronique, elle, est une pathologie complexe et difficile à comprendre. Chez certains patients ses origines sont même parfois inconnues, mais, comment traiter une douleur dont on ignore la source? C’est là qu’intervient la psychologie.
Les études ont démontrés un rapport direct entre les traumatismes psychologiques et l’expérience vécue par les patients douloureux chroniques. Par contre, comme tout ce qui implique un facteur mental, cette corrélation est difficile à définir et à expliquer.
Que le psychique soit une cause ou une conséquence de cette souffrance, il faut comprendre que ce lien est réel et le prendre en considération dans notre façon de la voir et de la traiter.
L’impact de la psychologie sur la douleur chronique
Le cercle de la douleur chronique
Tout d’abord, il est important de saisir que vivre avec une douleur au quotidien est épuisant pour n’importe quel individu. Celle-ci a des répercussions sur toutes les sphères de la vie du patient qui en souffre. Prenons pour exemple son emploi. Une douleur peut limiter une personne dans sa profession et, par le fait même, influencer sa relation avec ses collègues ou même sa situation financière. En effet, 19% de patients souffrant de douleur chronique perdront leur emploi dans les années qui suivent. De tels impacts peuvent entrainer des sentiments de colère