La france et l'otan
Le 17 mars 2009, le parlement français a voté la réintégration du pays dans le commandement militaire intégré de l'organisation, réintégration avalisée au cours du sommet du soixantième anniversaire de l'OTAN qui s'est tenu à Strasbourg puis Kehl en avril 2009.
Cette réintégration s'est traduite par le déploiement de quelque 800 militaires français (250 officiers, 550 sous-officiers et quelques hommes du rang) dans la quinzaine d'états-majors de la structure militaire de l'OTAN.
Le 20 juillet 2009, le général de division Philippe Stoltz, a pris la tête du commandement des forces alliées basé à Lisbonne (Portugal), structure qui a autorité notamment sur la Force de réaction rapide de l'OTAN, la NRF (Nato Response Force). Le commandement de Lisbonne est un des trois commandements qui dépendent du commandement allié pour les opérations (ACO).
Puis le 29 juillet 2009, le général d'armée aérienne française a été nommé au poste de commandant suprême allié Transformation (SACT), un des deux grands commandements stratégiques de l'Alliance, avec comme tâches de diriger la transformation de la structure, des forces, de la doctrine et des capacités militaires de l'Alliance, l'objectif étant de renforcer l'interopérabilité et la déployabilité des forces multinationales de l'OTAN.
Sur le plan financier, la France se situe au 4ème rang des contributeurs, c'est-à-dire au nombre des 5 pays qui assument à eux seuls les 3/4 du budget de l'Alliance.
La France participe aux deux opérations majeures de maintien de