La grace chez bergson.ch.1essai sur les données immédiates de la conscience
INTRODUCTION
Bergson dans le premiers pages du chapitre I , nous amène a dévoiler à travers plusieurs exemples, comment on arrive souvent à confondre des changements d’intensité (et donc de qualité) avec des changements de grandeur (et donc de quantité).
Après avoir éclairé que l’ « intensité pure » doit se définir comme « une certaine qualité ou nuance dont se colore une masse d’états psychiques, ou, au plus ou moins grand nombre d’états simple qui pénètrent l’émotion fondamentale », Bergson introduit un discours sur les sentiments profonds.
Pour mieux montrer dans ceux-ci l’ « intervention progressive d’éléments nouveaux », il prend l’exemple du sentiment esthétique, comme celui de la grâce. Bergson nous explique les « différentes natures » qu’elle va assumer, les différentes intensités, de la plus faible à la plus puissante. On peut le résumer en disant que la grâce donne « la perception d’une « aisance » et « facilité » à se mouvoir » (rapport avec l’espace), qui se fond avec « le plaisir d’arrêter en quelque sorte la marche du temps, et de tenir l’avenir dans le présent » (rapport avec le temps), et enfin l’illusion d’être « les maitres » qui « font jouer cette marionnette imaginaire » (qui est le danseur).
Pour atteindre ce dernier état de la grâce, le rythme de la musique, qu’accompagne les mouvements gracieux, est fondamental.
Le rythme nous amène à rentrer en plein dans le processus de création et manifestation du mouvement gracieux. Ainsi, il nous donne la sensation que c’est exactement notre même pensée et notre même volonté qui trouvent expression dans ce mouvement.
Est-ce qu’on peut trouver une vraisemblance entre la façon de création du sentiment esthétique et cella du texte?
La partie de texte pris en considération possède la structure d’analyse