INTRODUCTION
En 2005, la superficie forestière totale représente un peu moins de 4 milliards d’hectares, repartis inégalement sur la planète. La fédération de Russie, le Brésil, les USA et la Chine représentent un peu plus de 50% du couvert forestier international. Face à une telle répartition, un petit nombre de pays doit répondre à la demande mondiale de bois, qui est en constante augmentation.
350 millions de personnes vivants au sein ou aux alentours des forêts denses dépendent, dans une large mesure d’elles pour leurs subsistances et leurs revenus. Elles remplissent également des fonctions écologiques, comme la conservation de la biodiversité, de l‘eau et des sols, l’approvisionnement en eau et la régulation du climat. De ce fait, la forêt est essentielle à la survie de la planète et des êtres vivants, hors la superficie forestière totale est en déclin.
Dans un même temps, on observe un processus de mondialisation : les échanges se multiplient sur toute la planète, les différentes parties du monde sont mises en relation. La multiplication des échanges s’accompagne d’un phénomène de croissance des économies mondiales. Il s’agit d’une augmentation durable de la production de biens et de services. D’autre part, les économies de la planète sont caractérisées par un inégal développement. Par développement on entend, développement économique et social. Il est mesuré par l’indice de développement humain et consiste en une amélioration du niveau de vie et de la qualité de vie de tous.
La multiplication des échanges se produit en même temps qu’un phénomène de croissance des économies mondiales. Cette croissance repose sur l’exploitation des ressources non renouvelables ou à renouvellement lent. On peut donc se demander, si la croissance de la production mondiale ne constitue pas un danger pour le banc de forêt mondial ? Ou encore, est-ce que la mondialisation compatible avec une exploitation du bois qui s’instaure dans la logique de développement durable ?
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