La mort du roi tsongor chap 4
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Lecture analytique n°5:chapitre IV « Le siège de Massaba »(la bataille) Introduction: Laurent Gaudé est un écrivain contemporain qui publie La mort du roi Tsongor en 2002.Ce roman reprend les mythes antiques tels ceux de la guerre de Troie ainsi que ceux des gestes africaines()et irakienne (Gilgamesh).Le texte étudié est au chapitre IV,moment où la ville de Massaba,création du roi Tsongor,sombre dans le chaos et la destruction à cause d'une guerre provoquée par les prétendants de Samilia qui se déchirent pour la jeune fille. Nous verrons comment cet extrait s'empare de la réalité de la bataille antique(telles celles célèbres de la guerre de Troie racontées par Homère) pour l'ériger en bataille humaine et tragique. Pour cela ,nous aborderons dans un premier temps une vision omnisciente de la bataille; pour ensuite nous consacrer à la perception tragique et humaine de celle-ci. I) Une vision omnisciente de la bataille(l.1 à l.7) Tout d'abord,la bataille est vécue d'un point de vue omniscient ,mettant en jeu une « collectivité »,les termes génériques(hyperonymes) tels « L'armée nomade »l.1; »les armées »l.2; »les hommes »l.8; « ils »l.7/10 renforcés par la périphrase « cette masse »l.5,montrent la présence imposante de l'armée de Sango kerim. Ce qui renvoie aux batailles antiques où la force dominait la stratégie .Cet aspect est accentué par la première comparaison ,insistant sur la violence du combat. Violence mise en avant par le contraste avec les armées adverses de Kouame et de Sako« (qui) attendaient,le pied enfoncé en terre »l.2-3. Puis , l'hyperbole « le choc fut terrible »l.7 annonce le début des combats où l'armée nomade domine de sa force dévastatrice. Cette puissance est décrite par un style épique qui dépeint la violence de la destruction guerrière : « la charge des bêtes renversa les hommes et éventra les boucliers »l.8 et 9.La métaphore filée de la mer déchaînée « Ils étaient engloutis... »l.9; « comme une vague que rien n'arrête »l.10.montre