La mort du roi
Ferragus est un roman d’Honoré de Balzac paru en 1833 dans la Revue de Paris, édité en 1834 chez madame Charles-Béchet. Il a dédié cet ouvrage à Hector Berlioz, il est également connu sous le nom de Ferragus, chef des Dévorants. Ce roman constitue le premier volet d’une trilogie, suivie de touchez pas la hache rebaptisé La Duchesse de Langeais et La Fille aux yeux d'or.
Le fil conducteur de cette saga étant l'histoire des treize : « nom d'une des tribus de Compagnons ressortissant jadis de la grande association mystique formée entre les ouvriers de la chrétienté pour rebâtir le temple de Jérusalem », espèce de franc-maçonnerie exerçant une puissance ne respectant ni l'ordre social tel qu'il est juridiquement constitué, ni la morale naturelle ou religieuse. Les mentions de « treize prêtres venus de diverses paroisses », d’« un convoi où il y avait treize voitures de deuil » sont les seules allusions explicites à la société secrète des Treize.
Cette première partie est précédée de : «... Personne encore ne nous a raconté quelque aventure parisienne, comme il en arrive dans Paris, avec le fantastique de Paris, car je soutiens qu'il y a beaucoup de fantastique dans Paris».
Résumé
Nous sommes à Paris en 1819, le jeune officier de cavalerie, Auguste de Maulincour, erre dans un quartier mal famé de la ville, il aperçoit au loin une jeune femme mariée, Clémence Desmarets dont il est secrètement amoureux. En la voyant entrer dans une maison ignoble, il se pose des questions quel est son secret ? Que vient elle faire ici ? L’intouchable et prude Madame Jules aurait elle un amant ?
Il veut par tous les moyens en savoir plus car il projette de la séduire à son tour et devenir son amant.
Le soir même, il la rencontre chez Mme de Nucingen, lui révèle ce qu'il a vu, et s’empresse de la questionner pour connaître la raison de son escapade. Elle lui répond qu’elle n’est pas sortie de la journée. Face à son déni il décide d’espionner la maison,