La poésie n'a d'autres but qu'elle même
Poésie vient du mot « poien » qui signifie créer ou inventer en grec.
L’histoire de ce genre antique est divisé en trois grandes périodes : classique, moderne et contemporaine.
Charles Baudelaire est un poète du XIXe siècle influencé par les romantiques et les Parnassiens. Il a écrit plusieurs recueils célèbres comme « Les fleurs du mal » en 1861 ou « Le spleen de Paris » en 1869. Il prétend que « la poésie n’a d’autres but qu’elle-même ». Dans cette citation, il met en avant sa conception de la poésie.
Nous étudierons la conception de la poésie des poètes les plus représentatifs depuis l’antiquité.
Nous commencerons par défendre la définition de Baudelaire pour qui la poésie est un art littéraire qui n’existe que pour son esthétique, et les sentiments qu’il provoque. Puis nous verrons que certains poètes cherchent l’évasion et se servent de la poésie pour créer des mondes. Enfin la poésie est aussi un mode de réflexion sur les grands thèmes sociaux.
Une voix séductrice qui charme les hommes est une très belle image pour parler de la poésie. Pour exprimer la beauté que contient le monde, pour imprégner la mémoire et lui faire porter jusqu’à nous de merveilleuses histoire du passé, la poésie a utilisé la séduction, symbolisé par l’un des plus célèbres personnages mythologiques : Orphée. Orphée est considéré comme le premier poète du monde. Poète à la cithare, il charmait par ses paroles les hommes, animaux, plantes, pierres et même ... Dieux !
Le XIXe siècle met en avant l’esthétique de la poésie avec un nouveau courant littéraire : La Parnasse. « L’art pour l’art » formule utilisé par Théophile Gautier résume bien la façon de penser de ce courant littéraire. La seule clé pour comprendre et aimer la poésie c’est la poésie elle-même. Théophile Gautier développa cette théorie dès 1835, dans la préface de Mademoiselle de Maupin. Devenu directeur de la revue l'Artiste vingt ans plus tard, il lança