La reduction des cotisations sociales
En 2004, la France a consacré 17 milliards d’euros, soit près de 1,2% de son PIB, à des mesures d’allégement des cotisations sociales sur les bas et moyens salaires. C’est le poste le plus important de toutes les politiques de l’emploi. La France fut le premier pays à initier en 1993 ce type de mesures suivie peu après par la Belgique et les Pays-Bas. L’ambition de ces dispositifs est d’abaisser le coût du travail afin que les entreprises augmentent leurs embauches.
Définition des cotisations sociales et rôles :
Définition : Le coût du travail s’obtient en additionnant le salaire net et les cotisations sociales (encore appelées charges sociales). Le salaire net est ce qui est versé sur le compte en banque de l’employé. Les cotisations sociales sont subdivisées en une part « patronale » et une part « salariale ». Les cotisations patronales financent principalement l’assurance chômage, l’apprentissage et la formation professionnelle et les assurances sociales (maladie, maternité, vieillesse, accidents du travail, invalidité et allocations familiales). Les cotisations salariales financent aussi l’assurance chômage mais également la retraite complémentaire du régime général et la sécurité sociale (maladie, veuvage, vieillesse). Ainsi, du point de vue des finances publiques, il y a quelque pertinence à différencier les cotisations patronales des cotisations salariales puisqu’elles sont affectées pour la majeure partie à des usages différents.
Historique des réductions de cotisations sociales
Quelle est le rôle des cotisations sociales ?
Comme la France est un Etat qualifié d’Etat providence il s’assure d’une protection sociale efficace pour ses citoyens. L’un des rôles principaux de la protection sociale est de fournir des prestations sociales. Or celles-ci sont financées par les cotisations sociales salariales et patronales. Les prestations sociales sont la vieillesse et la survie, le chômage, la famille, la santé, la pauvreté et le