TD sur la religieuse

Etude de la scène de séduction entre Susanne et la supérieur de Sainte-Eutrope

Scènes de jardin nombreuses, notamment dans le dernier couvent.
Fleurs et décorations d’un jardin élégant, possibilité d’une interprétation symbolique de l’écrin paradisiaque.

Susanne ne reçoit que des éloges dune supérieure qui la place en position de favorite
Eléments du corps humain (joues, mains, front, gorge, cou, etc.)

Vermeille, douce, charmante, brillante, admirable, etc. début de la relation entre la supérieure et Susanne.
Susanne est flattée dans son amour-propre, le lecteur sait que c’est sa faille
Elle rapporte cet échange à Croismare, comme si elle ne savait pas toute la charge érotique de l’échange entre les deux femmes. Comme si elle était naïve.
Le fait d’utiliser la volonté de Dieu pour justifier l’entreprise de séduction est condamnable aux yeux de Diderot.

Episode, un des plus érotiques du roman, qui se déroule à l’occasion de la prétendue leçon de claveçin que la supérieure entend recevoir. Toute la salle est prête comme si la leçon allait réellement avoir lieu.
On sait que la religieuse s’interesse à la musique. Le motif de la main pour Diderot est essentielle dans le domaine de l’amour et de l’érotisme : la main exprime tout l’être, le toucher exprime les sentiments.
Contact entre les deux personnages. Les scènes où Susanne joue de la musique sont fréquentes, et nombreuses.

Montée de l’orgasme étudiée ici, et retombée aussi.
La scène va etre interrompue par l’irruption de sœur Thérèse.

Motifs courant au 18° de montrer des scènes obscènes dans les courants : les lesbiennes religieuses, les moines paillards qui profitent de la naïveté des jeunes pénitentes pour les séduire, etc.

Susanne ne se révolte pas contre les avances de la Supérieure. Le jugement qui est porté par Susanne sur Ste Thérèse est critique : « cette extravagante, bizarre, les yeux troublés, les lèvres tremblaient, etc. »
Elle n’est plus que colère