la restauration
Cette période est entrecoupée par les Cent-Jours du 20 mars au 8 juillet 1815 pendant lesquels l'empereur déchu Napoléon Ier reprit le pouvoir1. Cet intermède permet de distinguer la Première Restauration de la Seconde Restauration. Elle est suivie par la Monarchie de Juillet de 1830 à 1848, également limitée par la nouvelle Charte de 1830, sous le règne de Louis-Philippe Ier, issu de la branche cadette des Bourbons (les d'Orléans).
Cette période de restauration de la monarchie fut un temps d'expérimentation des débuts du parlementarisme, en préservant quelques acquis de la Révolution française.
La période voit donc l'expérience d'une monarchie constitutionnelle, avec une période relative de paix dans un contexte international troublé. La Révolution industrielle provoque des bouleversements économiques et sociaux profonds. La politique ministérielle s'en ressent.
En politique intérieure, c'est un retour monarchique mais sous l'influence d'une vraie vie parlementaire, qui est marquée d'une oscillation entre ultra-royalistes et libéraux.
Depuis la retraite de Russie, fin 1812, puis les revers subis face à la Sixième Coalition durant la campagne d'Allemagne, l'Empire est fragile. 1814 voit s'enchaîner de nouvelles défaites durant la campagne de France, tandis que la population se lasse de la guerre2. L'intransigeance de Napoléon concernant les conditions d'une paix conduisent les puissances alliées à lui mener une guerre sans relâche, jusqu'à provoquer sa chute3. Le peuple français réagit différemment par ces invasions,