La régionalisation avancée au maroc
Introduction
I. Les fondements de la régionalisation avancée.
A. L’ineffectivité de l’autonomie régionale
B. La tutelle : un frein à la démocratie locale
II. La régionalisation avancée : quelle importance ?
A. Les perspectives ?
B. Les conséquences ?
Conclusion
Introduction
La décentralisation peut être définie comme ce régime qui consiste au partage du pouvoir entre le centre et la périphérie.
Depuis la réforme de 1997 portant sur la décentralisation territoriale et administrative marocaine, le Maroc est subdivisé en trois niveaux :
1) Les 16 régions économiques, créées par la loi de 1997, ayant chacune à sa tête un Wali (gouverneur de région), ainsi qu'un Conseil régional, représentatif des « forces vives » de la région. Ces régions ont le statut de collectivité locale (article 101 de la Constitution).
2) Ces régions rassemblent les 45 provinces et 26 préfectures, ces dernières étant l'équivalent urbain des premières, qui constituent le deuxième maillon de l'organisation locale du pays et son dirigées par un gouverneur.
3) Enfin, le pays est aussi divisé en 1 547 communes, soit 249 urbaines et 1 298 rurales.
Contrairement au système français ou les collectivités locales jouissent d’une effective autonomie de gestion des affaires locales, au Maroc les mêmes collectivités locales sont encore soumises au control très marques du pouvoir centrale travers la tutelle. En effet les régions, depuis leur création n’exercent pas de façon effective l’autorité de décision. D’où le projet de la régionalisation avancée. Et pour répondre à la question du « Pourquoi de la régionalisation avancée ? », nous allons tour à tour parler des fondements de la régionalisation avancée (I) et de l’importance de ce projet pour le Maroc (II). I) Les fondements de la régionalisation avancée
Pour répondre à la question : « pourquoi la régionalisation avancée » il importe d’examiner d’abord les raisons qui ont conduit à ce projet.
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