La théorie de Mélanie Klein

908 mots 4 pages
Mélanie Klein, Psychanalyste Autrichienne (1882-1960)

Melanie Klein, née en 1882 à Vienne et décédée en 1960 à Londres, est une psychanalyste britannique d’origine autrichienne. Elle fut le chef de file d’un mouvement psychanalytique anglais qui a promu la psychanalyse des enfants avec un cadre de traitement strictement psychanalytique à l’opposé de celui d’Anna Freud qui préconisait un cadre plus « éducatif ».
Ses travaux ont profondément marqué le mouvement analytique et pas seulement pour les dissensions qu’ils ont créés. Elle s’est attachée à analyser la psyché dans ses dimensions « archaïques », « primaire » ou quel que soit le terme qu’on veuille lui attribuer. C’est certainement et en grande partie grâce à Klein, ses disciples et surtout leurs théories appliquées que la psychanalyse a pu s’ouvrir à des champs de psychopathologie plus large, notamment les psychoses. L’ampleur de ses apports a été grandement obscurci dans la période où elle exerçait en Grande-Bretagne et où une sorte de guerre idéologique surdéterminée par des luttes d’influence, la rivalité avec la fille de Freud, etc…
Elle a largement contribué à entretenir ces conflits qui n’ont plus cours aujourd’hui ou beaucoup moins. Des aspects théoriques radicaux du corpus, des pratiques techniques pour le moins hardies restent discutées mais le cœur de l’œuvre: ses découvertes sur les mécanismes archaïques (position schizo-paranoïde, position dépressive, identification projective, destructivité, réparation, etc., etc. sont très souvent présentes dans la plupart des énoncés et des pratiques de psychanalystes actuels, de manière peut-être moins prégnante chez les lacaniens.
À ce sujet il n’est pas inutile de rappeler que Donald Winnicott qui est certainement plus populaire que Mélanie Klein a été supervisé par M. Klein, sans parler de Wilfred Bion qui s’est appuyé sur les théories de celle qui a aussi été son analyste pour développer sa propre pensée. L’école argentine (Bleger, Garma,

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