La troisième république et l'église catholique (1870-1914)
L’Église, après l’épisode de la révolution a réussi à reconquérir progressivement son influence sur la société Française grâce aux missions intérieures et aux congrégations (jésuites).
En 1870 la population est donc fortement marquée par le catholicisme.
Le temps est rythmée par la temporalité religieuse qui marque la semaine, la vie personnelle.
Toutes les manifestations religieuses se font dans l’espace publique.
On remarque même un regain des pratiques religieuses (développement pèlerinage Lourdes, La Salette) confirmées par la reconnaissance du culte de l’immaculée conception par la papauté
Le pouvoir du pape est confirmée avec le concile du Vatican de 1870 et l’infaillibilité papale.
De plus le clergé sort grandi de la défaite, le peuple cherchant un appui dans la religion pendant les périodes de troubles. Et la prise de Rome par Victor-Emmanuel crée une véritable dévotion en la personne du pape Pie IX (un cardinal belge disait « je commencerais à douter si le pape n’est pas un ange du ciel »)
2) Commune et ordre moral
>Malgré la grande influence de l’Eglise, elle fait l’erreur de ne pas s’adapter et de rester intransigeante (refus des idées libérales)
Ce refus se voit dans la condamnation sans équivoque de la commune de Paris
Combat entre l’église et les communards
L’alliance de l’empire et de l’église a développé une haine du prêtre chez les révolutionnaires (séparation église/état le 2 Avril 1871, suppression du budget des cultes, laïcisation de l’école, arrestations de prêtres jusqu’à l’exécution de l’archevêque de Paris)
Mais l’église se positionne donc nettement dans le camp des Versaillais, qui finissent par l‘emporter
>De plus la population a élu une majorité de monarchistes catholiques qui vont instaurer l’Ordre Moral. Cette expression apparait