La turquie
Depuis plusieurs décennies, la Turquie souhaite entrer au sein de l’Union Européenne. De nombreux débats sont organisés autour de son adhésion. Des négociations ont lieu entre la Turquie et l’U.E sur les enjeux importants de l’entrée de ce nouveau pays.
Le développement des relations entre les pays membres de l’Union Européenne et la Turquie s’est déroulé au cours des nombreuses étapes entre les leaders de l’U.E. ces dix dernières années. Cependant on peut dire que l’occidentalisation de la Turquie et ses aspirations européennes ont débuté depuis beaucoup plus longtemps et remontent au milieu du 19ème siècle. Cette volonté s’est confirmée avec l’avènement de la République en 1923 et avec les réformes fondamentales introduites par Atatürk. Plus récemment l’accord d’association conclu avec l’Union en 1963 et son appartenance à l’OTAN en ont fait un candidat crédible.
C’est au début des années 1990 avec l’éclatement de l’empire soviétique puis avec la guerre des Balkans que l’Union a pris conscience de la nécessité de stabiliser des régions porteuses de vieux confits nationaux et d’établir un périmètre de sécurité européen. Elle a donc décidé d’accélérer son ouverture à de nouveaux membres et de fixer comme règle de base d’entrée pour ces nouveaux pays l’acceptation de ses lois et de son idéal démocratique et de solidarité.
C’est au sommet d’Helsinki en décembre 1999 que l’Union a officiellement fixé ces règles à la candidature de la Turquie en même temps qu’à celle de douze autres pays candidats, et que sa candidature a été formellement acceptée par l’Union Européenne lui conférant ainsi le statut de « Pays-candidat ». La demande pressante d’Ankara fin 2002 a relancé la polémique de sa candidature et les interrogations de l’Union sur les risques et le bien fondé de son élargissement tant du point de sa direction géographique que de sa vitesse et de sa capacité d’absorption de nouveaux membres, l’Union décide alors de reporter