La viticulture en france au xviiieme
I/ LA VIGNE
A/ LOCALISATION DES VIGNES
Sur les terrains caillouteux. Ainsi on la retrouve sur les pans de vallées, là où la céréaliculture est mal adaptée. Parcelles de vignes isolées au milieu de parcelles de céréales ou d'élevages.
On voit apparaître des terroirs où la viticulture devient dominante, quand elle n'est pas une quasi monoculture.
Deux cas de culture: les terroirs auprès de grandes villes, où la demande de vins est très forte. Qu'importe la qualité de la vigne, on en plante. Par exemple à Lyon au XVIIIème siècle, la vigne envahit l'espace rural autour de la ville. Il y a de bons et de mauvais vins. L'autre cas de figure est celui où la production locale à une visée exportatrice nécessitant une viticulture intense. Cela est le cas où les sols sont très favorables à la vigne. Ainsi la demande étrangère a augmenté. C'est le cas dans la région de Bordeaux. Petit à petit, la viniculture s'étend en Médoc.
B/ LE TRAVAIL DE LA VIGNE
La viticulture se distingue de la céréaliculture par la rareté de la plantation. On plante la vigne une fois pour toute, et on entretient la vigne sur une ou plusieurs générations. Alors qu'on plante, tous les 30 ou 50 ans parfois, le travail du vin est plus compliqué que le travail des céréales. En effet, il y a toujours du travail pour les vignerons. La période de repos ne vas que de mi novembre à mi janvier environ. Le reste du temps, il faut travailler la vigne. En hiver, il faut tailler la vigne, remplacer une partie des pieds les plus vieux ou les plus endommagés. En effet, il est rare de renouveler une parcelle en une seule fois. Gros travail car il faut renverser et éliminer les vieux cèpes puis en replanter. De plus, les vignes ne sont pas alignées, on y circule donc assez mal ce qui rend le travail encore plus dur. Au printemps, on aère la terre et on laboure ainsi. Comme les vignes ne sont pas alignées, on n'utilise pas de bêtes mais on fait cela à la main. A cause du ravinement, la