La vraie et la fausse eglise de lucas granach
Exclus de la vie politique sous le Second Empire, plus particulièrement entre 1850 et 1860, les Républicains entreprirent de conquérir les consciences.
Appuyés par les ouvriers et les artisans, les Républicains étaient menés par une élite bourgeoise dont les revendications étaient plus politique que sociales.
Mais la France bonapartiste change au tournant des années 1860, notamment après les élections de 1863, qui marquent un recul incontestable des candidats officiels.
Il faut surtout y voir les effets d’une série d’échecs par le pouvoir bonapartiste, tant dans le domaine social, politique ou extérieur. Tant cela suscite la montée des oppositions comme les Libéraux ou les Républicains.
Il s’agit d’analyser comment à travers leurs idées, les Républicains sont engagé contre le régime de Napoléon III ?
Dans une première partie, nous verrons l’idée républicaine passée sous silence, et dans une deuxième partie, nous verrons la montée de l’idée républicaine en prenant le programme de Belleville comme exemple.
I. L’idée républicaine passée sous silence
a) Une opposition éparpillée
Une politique de répression et de censure est instaurée au lendemain du coup d’Etat de décembre 1851. Nombreux sont les Républicains en prison comme Blanqui à Belle-Ile, ou en exil, en Angleterre comme Louis Blanc ou Ledru-Rollin en Suisse ou en Belgique.
En effet, à Paris, on dénombre 4 000 personnes sous les verrous et 26 000 personnes arrêtées dans toute la France.
En province, les « forteresses » républicaines se font rares où les sociétés secrètes (comme La Marianne) servent de refuge aux opposants traqués par le pouvoir.
Toutefois, l’idée républicaine reste vivante dans les grandes villes comme Paris, Marseille ou Lyon mais aussi dans les milieux populaires, chez les étudiants, ou encore dans les salons parisiens .
C’est parmi cette nouvelle élite que se recrute les nouveaux républicains comme par exemples Havin (Directeur