Lafayette
Il est élu député de la noblesse d’Auvergne aux États généraux et nommé, le 15 juillet 1789, commandant général de la milice parisienne, à laquelle il donne le nom de garde nationale et la cocarde tricolore, dont il est l’inventeur. il devient après les journées d’octobre 1789 le personnage le plus considérable de France, le « maire du palais », dira Mirabeau
Lors de la déclaration de guerre le 20 avril 1792, recevant le commandement de l’armée du Centre, il entre néanmoins en négociation avec les Autrichiens et, après le 20 juin 1792, il menace de faire marcher son armée sur Paris si de nouvelles atteintes sont portées à la majesté royale. Mis en accusation le 19 août 1792, il passe dans le camp autrichien, ou il est maintenu prisonnier jusqu’en 1797.
Retrouvant sa popularité de 1789-1790, les révolutionnaires lui eussent, volontiers, offert la présidence de la République, mais il se rallie à la solution orléaniste, intronise Louis-Philippe au balcon de l’Hôtel de Ville, reçoit de nouveau le commandement de la garde nationale lors de la Révolution de juillet, en 1830.
Louis-Philippe pour se débarrasser de lui, l’amène à démissionner de son commandement à la fin de décembre 1830. Déçu par ce qu’il avait salué comme « la meilleure des républiques » il se retire dans sa propriété de la Grange-Bléneau.
La Fayette revenu des armées de l'Est prend la défense du roi et dénonce les manigances des clubs, mais découragé il partira à la frontière
Aujourd'hui encore, le général de La Fayette n'a pas la place qu'il mérite dans l'histoire de France. Il fut l'un des acteurs principaux de l'indépendance américaine. Rentré en France, il fut un des initiateurs de la Révolution française. Aux premières places en 1789, lors des Etats généraux, puis lors de la prise de la Bastille. C'est lui qui donna le nouveau drapeau tricolore à la Révolution, avec les 3 couleurs qui s'étaient couvertes de gloire au nouveau monde et qui symbolisait la nouvelle