L'avare, acte iv scène 7
Le monologue d’Harpagon, dans la scène VII de l’acte IV, est certainement un de plus connus du repertoire classique. Molière avait trouvé dans La Marmite de Plaute l’idée du monologue de l’avare volé. Il se retrouve aussi dans la comédie Des Esprits de Larivey (1579).
Relisez-le attentivement puis, en vous aidant de l’encadré de cours ci-dessous, répondez aux question suivantes sur une copie que vous intitulerez « Le monologue d’Harpagon …afficher plus de contenu…
3.Quels sentiments traduisent tous ces éléments de langage ?
Partie 2 : jusqu’à « en m’apprenant qui l’a pris » :
4.Pourquoi Harpagon se prend-il le bras ? Qu’est-ce que cela montre de son état d’esprit ?
5.Qu’est ce que cette attitude provoque chez le spectateur ?
6.Qu’est-ce qui est personnifié dans cette partie du texte ? Comment ?
7.Relevez l’énumération qui explique ce que représente son trésor pour Harpagon.
8.Relevez l’énumération qui insiste sur la réaction et l’état d’Harpagon à la disparition de son argent.
Observez les verbes : que pouvez-vous en dire ?
Partie 3 : jusqu’à « et à moi aussi » :
9.Quelles solutions Harpagon envisage-t-il pour retrouver son trésor …afficher plus de contenu…
De ce fait, le recours au monologue, très fréquent dans le théâtre du début du XVIIème siècle, a été ensuite condamné par les critiques et délaissé par les dramaturges comme factice et artificiel. Il n'est donc justifié que par des moments de tension extrême : celui d'Harpagon arrive à un tournant essentiel de la pièce et expose au spectateur l'intensité des sentiments éprouvés par le personnage.
Le spectateur est le destinataire réel du monologue mais, souvent, dans son discours, le personnage feint de s'adresser à d'autres interlocuteurs : à lui-même ou à des êtres imaginaires par exemple. Le monologue est un exercice difficile pour un comédien. Seul en scène face au public, il