Le bonheur au 18ème siècle
4171 mots
17 pages
INTRODUCTION : Le 18ème siècle est à l’opposé du 17ème. Le 17ème siècle était un siècle de stabilité politique avec Louis XIV qui régnait en monarque absolue et de stabilité sociale avec l’Eglise qui était puissante : Elle contrôlait les pensés et imposait que Dieu soit le centre de celles-ci. Mais c’était un siècle où le peuple vivait dans la misère et le pessimisme. Le 18ème siècle va quant à lui être un siècle d’instabilité politique avec les nombreuses défaites militaires, de troubles et de remise en question. Ce siècle verra apparaître une nouvelle façon de penser, le mouvement des Lumières : l’homme va remplacer Dieu dans les pensées et devenir le centre de réflexion. La critique de l’Eglise et de la monarchie va être faite par les philosophes des Lumières. Ils vont illustrer un esprit nouveau et devenir le symbole de ce siècle. Ils vont se battre contre les injustices, l’intolérance, l’oppression et ceci grâce à la science et la littérature : Ils vont instruire la population lettrée, qui voit son nombre augmenté, à l’aide notamment de l’encyclopédie. Ces nouvelles idées vont inciter la population à rechercher le bonheur qui devient une notion importante. Nous allons nous demander comment un homme du XVIIIème siècle par opposition à l’homme du XVIIe siècle va pouvoir accéder au bonheur qui lui est promis. Dans un premier temps, nous verrons comment le bonheur est décrit par les philosophes et comment il est accessible. Puis nous pourrons observer comment un homme peut de différente manière accéder au bonheur qui lui est promis.
I) Le bonheur selon les philosophes
• Rousseau : Les Confessions, écrit entre 1765 et 1770, est l'une des œuvres les plus riches et complexes de Rousseau. Certainement l'œuvre de sa vie, puisqu'il décide de rétablir la vérité sur lui-même en retraçant sa propre histoire. Rousseau se pose de nombreuses questions sur lui-même. Il s'interroge aussi sur ses prises de position et ses conceptions philosophiques, souvent contestées.