LE BONHEUR COMME PRINCIPE ET FINALITE DE L’EXISTENCE HUMAINE
L’universel constat que nous faisons aujourd’hui est que tous accourent vers un état de mieux-être. En effet, de même que le philosophe rationaliste DESCARTES l’avait affirmé à propos de la raison, à savoir qu’elle est la chose du monde la mieux partagée, nous affirmons que le bonheur est la chose la plus partagée et convoitée. Cette pertinence idéologique est d’autant plus fondée dans la perspective où la satisfaction, la plénitude, la suffisance et le désir de toujours posséder paraissent indubitablement des sujets abordés depuis la période antique en traversant la période médiévale pour déboucher sur la période moderne. toutefois, il n’en demeurera pas moins que cette préoccupation sur ladite question du bonheur atteigne son paroxysme dans notre ère, c'est-à-dire dans le postmodernisme. De plus, le nombre exorbitant des écrits sur le bonheur, ne pouvant contenir toute une bibliothèque, montre de façon irréfragable que les délicates questions du bonheur n’ont jamais été résolues de façon totale. Il existe et subsiste des points obscurs sur la parfaite compréhension et connaissance du concept ‘bonheur’ qui paraît être ignoré par plusieurs de nos contemporains. En tant que tel il est du devoir du philosophe d’appliquer une réflexion systématique et minitieuse sur les contours et les pourtours de ce sujet à nécessité para déterminante.
C’est l’objectif pour lequel nous nous évertuerons donc à porter une analyse critique et systématique sur cette préoccupation existentielle, en donnant dans un premier temps une définition conséquente dudit mot et ses différentes acceptions. Puis dans un second temps nous nous assignerons la tache de mettre en relief la complexité de l’accession au bonheur ; pour conclure dans un troisième et dernier temps en proposant une vision personnelle mais radicale sur la dite question dans laquelle nous montrerons avec clarté que le bonheur est le principe et la finalité de