Introduction :
Chaque être humain recherche le bonheur compris comme état de plénitude, il essai d’y parvenir par différents moyens. Pour cela l’homme doit se sentir complètement satisfait aussi bien dans son corps que dans son esprit. Mais si l’homme trouve son bonheur, peut il croire qu’il le gardera toujours ? car le bonheur est-il un bien ? Nous pourrions nous demander dans un premier temps : qu’est ce que le bonheur ? Comment définir le bonheur ? et ensuite, nous demander si le bonheur n’est-il pas un bien ? Problématique : Le bonheur est-il le bien suprême ?

A. Qu’est ce que le bonheur ? Comment définir le bonheur ?

Le bonheur est un état de satisfaction complète et durable qu'on définit souvent par rapport au désir comme l'état de quelqu’un dont les désirs sont comblés. Le désir produit un sentiment de manque, d'imperfection, que la satisfaction du désir supprime. Le bonheur résiderait dans la conscience de cet état de contentement, lié à la satisfaction des désirs, dans lequel je ne manquerais plus de rien.
Le bonheur serait donc la vie où chaque désir serait satisfait. Ce qui est impossible. Le bonheur n'est pas permanent ou alors on parle de béatitude.
Donc le bonheur est fugace. Pour se savoir dans le bonheur il faut une certaine lucidité et un certain recul car sinon comment se dire heureux ? Hors la lucidité et le recul amenent à voir le malheur autour de soi. Peut on vivre heureux entouré de malheurs ?
Le bonheur serait donc une valeur constamment remise en cause selon l'expérience et le moment vécu, en somme il devrait toujours se regarder derrière soit ou toujours devant soi et jamais vécu en "direct".
De plus, le bonheur pourrait être une valeur constamment remise en cause selon les expériences et les moments vécus. Le bonheur est il une finalité universelle ? Le but de l’homme est de trouver le bonheur. Aristote voit nettement dans le bonheur la fin de sa vie. Dans « l’Ethique à nicomaque « il pose la