Deux femmes Lylia et Emma exposent leurs différents modes de vies et le bonheur qu’elles en tirent. Cette discussion les mènent à débattre du bonheur et des conceptions qu’elles en ont.

Lylia: de quoi est constituée ta vie chère amie ?

Emma: je vis d’amour et de foi, d’amour maternelle, d’amour pour mon époux , et de foi en Dieux. Et toi en quoi consiste tes activités?

Lylia: je vis d’un épicurisme libre, je vis de mes passions, et de plaisirs uniquement, tous dans ma vie est tourné vers le plaisir. Que ce soient mes différents voyages, mon gout pour la musique, la peinture, la littérature, de même que mes aventures amoureuses.
En entendant tes propos il est née en moi une soudaine interrogation; est tu heureuse?

Emma: évidemment, que je le suis. Ma famille est un véritable havre de paix, ma foi en Dieux apporte mille et une vertus à ma vie. Cette même vertu empli mon âme d’un bien être unique. Le bien être n’Est-ce pas là le véritable bonheur.

Lylia: Non, le bonheur n’est que dans ce qui agite et fait vibrer, la vertu qui n’est qu’un état d’inaction et de continuel repos, ne peut conduire au bonheur. Quant à ta famille ce n’est qu’un lest jette la et tu partiras pour le ciel, tu partiras pour des contrées peuplées de mille et une passions, regorgeant de plaisir, où la notion de sacrifice n’existe pas. Le bonheur n’est accessible que par des gout et des passions satisfaites.
Emma: Vos propos ne sont qu’inepties! La famille est la matrice de toute société, elle est par essence le lieu même de la fraternité, une structure vitale et inéluctable pour toute civilisation. En outre rien n’est plus précieux qu’un enfant, alors un couple qui fonde une famille est la forme de bonheur la plus pur qui puisse exister.

Lylia: en voilà de biens belles certitudes! Les enfants ne peuvent donner que des gratifications éphémères. Etre mère est un métier d’une terrible ingratitude. Etre une épouse dévouée et aimante ne peut être source de bonheur.