Le bonheur
La philosophie depuis l’antiquité cherche à résoudre ce problème. Les philosophies eudémonismes ( celles qui font du bonheur la fin suprême à laquelle tend toute activité humaine ), comme l’épicurisme ou le stoïcisme considèrent la raison comme un guide pour apprendre à être heureux ( Stoïcisme : de 315 av JC en Grèce et jusqu’au premier et second siècle à Rome. ) Nous nous demanderons donc s’il est possible d’atteindre le bonheur, s’il n’est pas hors de portée contrairement à ce que l’étymologie du mot bonheur nous laisse entendre.
Les philosophies antiques ont fait du bonheur la fin de la morale, or l’homme est un être de désir. (Le désir est la recherche d’un objet que l’on imagine être source de satisfaction, il est accompagné de souffrance et à peine assouvi il renaît, il est illimité et condamné à l’insatisfaction radicale.) Les désirs font de l’homme un être misérable car ils sont insatiables et illimités, par conséquent pour être heureux, il doit apprendre à les gérer.
I) Comment gérer les désirs pour être heureux ? (Désir : manque et mouvement vers l’objet)
La lettre à Ménécée ( Épicure : 341-270 avant J.C) est un traité de la méthode du bonheur, elle répond à la question : si tu veux être heureux que dois-tu faire de tes désirs ? Et elle soutient que la régulation des désirs est l’une des conditions du bonheur. Pour réguler les désirs il est nécessaire de distinguer les différentes sortes de désirs, mais avant cela il faut d’abord saisir le rôle