- Une aspiration universelle :

L'ensemble des hommes aspirent au bonheur , qui semble etre le bien supreme ; le bonheur semble dependre de la fatalité ou du hasard , ce qu'on appelle aussi la "fortune".De nombreux philosophes ont cherché a definir ce qui constitue ce bien supreme afin de decouvrir les moyens d'y acceder.
L'accord est pratiquement unanime: le bonheur c'est un etat durable de complete satisfaction,d' harmonie avec soi-même et avec le monde .Les divergences surgissent lorsqu'il sagit de definir son contenu , sa source principale et les moyens d'y parvenir .

- Un contenu variable et incertain :

Pour savoir quels objets peuvent procurer un sentiment de satisfaction , il faut en faire l'experience. Mais la sensibilité differe d'un homme a un autre et celle d'un individu varie au cours de son existence , d'ou l'incapacité de la raison humaine a etablir des regles de vie universelles conduisant de facon sure au bonheur .
Selon Schopenhauer , la souffrance est pour tous l'essence de la vie , qui oscille de la souffrance a l'ennui ;en effet le desir est manque , donc souffrance .La satisfaction obtenue souvent aux prix de durs combats , ne produit qu'un plaisir ephemere que l'habitude transforme rapidement en ennui , autre forme de souffrance ,jusqu'a ce qu'un nouveau manque naisse des cendres du précedent ,la mort seule mettant un terme a ce cycle absurde .
Le bonheur ne peut etre attribué ni recherché par l'homme dans l'inconscience ,l'insouciance et l'irreflexion.

LA SAGESSE OU L'ART D'ETRE HEUREUX : ( Epicure,Epictete,Descartes,Rousseau ) p.498-501

-Les sagesses antiques : plaisir ou vertu ?

Dans l'antiquité ,2 grandes ecoles eudémonistes (faisant du bonheur le bien suprême, le but final de la vie),l'epicurisme et le stoïcisme.L'homme cherche a atteindre la serenité interieure , l'ataraxie (l'absence de trouble ), indispensable au bonheur ,pour se rendre indépendant