Le bonheur
SYNTHESE
Au cours des siècles furent données de nombreuses définitions du « bonheur ». L’optimisme avec en chefs de file Spinoza, Diderot ou Montaigne, s’opposa au pessimisme brandit par Pascal, Schopenhauer ou même Freud. Pour certain le bonheur vise à répondre à des besoins vitaux comme savoir où dormir, avoir de quoi manger. Pour d’autre il est bien plus que ça. Il est en tout cas quasi universellement définit comme le but ultime, le Saint Graal de nos existences. C’est autour de ce concept beaucoup discuté qu’est le bonheur, que le corpus s’étend à travers quatre documents. Ce dossier est composé de textes relativement récent, dont un article de presse écrit par Jacqueline Rémy : Le triomphe du bonheur Sam Suffit, parut dans L’Express en décembre 2002 qui nous livre son idée du bonheur, le corpus est aussi composé d’un extrait tiré de l’essai de Pascal Bruckner L’Euphorie perpétuelle. Essai sur le devoir de bonheur publié en 2000 dans lequel l’auteur nous parle de joie de vivre, d’un texte de 2002 extrait du roman Le voyage d’Hector ou la Recherche du bonheur par François Lelord qui nous explique que tout n’est qu’histoire de point de vue, enfin d’une affiche du 10e Festival International du Film d’Histoire datant de 1999 intitulé « le bonheur » avec, en illustration, une certaine symbolique du bonheur. A travers ce corpus se dégage alors une question : Comment définir le bonheur ? L’étude de l’ensemble de ces textes se bornera dans un premier temps à montrer que la notion de bonheur est abstraite, puis que le bonheur est quelque chose de simple. Le bonheur est une notion vague mais surtout abstraite, les auteurs des textes l’envisagent de différentes manières. A la seule lecture des titres des textes on peut avoir une idée que l’auteur a de ce bonheur : Pascal Bruckner parle d’un « devoir de bonheur », François Lelord parle d’une certaine « Recherche du bonheur », l’affiche elle se cantonne à s’intituler « le