Le bonheur

753 mots 4 pages
Le Bonheur I. Socrate contre les sophistes
Les sophistes défendent l’idée que le bonheur est un privilège naturel de certains hommes : est heureux celui chez qui existe un équilibre entre les désirs et les facultés. Le bonheur se mesure donc à force des désirs et à celle de les satisfaire ; autrement il se mesure à l’intensité du plaisir (hédonisme). Socrate rétorque que les désirs sont insatiables, incontrôlables et qu’ils tiennent en leur pouvoir celui qui les éprouve bien plus qu’il ne contribue à son bonheur. Il accorde néanmoins que certains plaisirs maîtrisés peuvent contribuer au bonheur. II. Rationalité et plaisir
Pour Aristote, le souverain bien propre à l’homme consiste nécessairement en des actions qui expriment la nature humaine. Les actions qui conduisent au bonheur sont par conséquent les actions conformes à la raison et à la vertu, c’est-à-dire les actions gouvernées par la rationalité pratique, par la vertu de prudence. Mais Aristote a soin de préciser que la vertu ne suffit pas au bonheur ; celui-ci exige un corps en bonne santé, la possession de certains biens extérieurs. Le plaisir n’est donc pas incompatible avec la vertu. III. L’épicurisme
Pour Épicure, seule la vie de plaisir peut conduire à la tranquillité de l’âme en laquelle consiste le bonheur. Pour cela, il est nécessaire de distinguer différents types de plaisirs et de ne rechercher que ceux qui contribuent véritablement au bonheur. Épicure ne défend donc aucunement une recherche effrénée de tous les plaisirs. Tout au contraire, la finalité de la recherche est l’absence de douleur dans le corps et de troubles dans l’âme. En ce sens, c’est bien plutôt à l’ascétisme que peut conduire cette doctrine. IV. L’utilitarisme
Dans la philosophie utilitariste, le critère d’évaluation d’une action est son utilité. Or, celle-ci se définit comme capacité à produire le bonheur lui-même conçu comme plaisir et absence de peine. Le bonheur individuel, bien qu’il soit la seule fin

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