Le chat
Dès 1919, lorsqu'il participe à la Conférence de la Paix, il s'oppose à la demande française de réparations qu'il juge être une grave erreur économique qui affaiblirait bcp trp durement l'Allemagne. Pendant les années 20, il critique également fortement le choix anglais de retour à la parité-or d'avant guerre qui implique, au cu de l'inflation, une politique économique très rigoriste qui freine fortement la croissance économique du Royaume-Uni.
Il sort en 1936 la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt, de la monnaie qui propose ses idées novatrices pour répondre à la crise économique des années 30. Keynes est un capitaliste convaincu mais modéré, il est conscient des imperfections du marché, dont il critique le libre fonctionnement (vision libérale) et il tente de proposer des solutions à ces imperfections qui passe souvent par une intervention de l'Etat.
La question provocatrice “Faut-il brûler Keynes ?” pose avant tout le question de la valeur à accordé à l'héritage keynésien. Le terme brûler, très fort et qui rappelle les autodafés nazies des années 30 donne au débat une dimension surtout idéologique, un débat d'idées par livres interposés des grands penseurs de l'économie du Xxème siècle. Le terme brûler impliquerait aussi une destruction totale de l'héritage keynésien, on peut se demander s'il est véritablement pertinent de renier en bloc tout un système de pensée économique comme celui de Keynes. L'héritage keynésien a été perçu et mis en pratique de façons très différentes au cours de la 2ème moitié du Xxème siècle. Nous verrons tout d'abord que des idées proches du keynésianisme ont été mises en place dès les années