Le crapaud
Tristan Corbière dans le poème « le crapaud » va utiliser un sonnet à l’envers avec une forme non canonique, non habituel dans le procédé des poèmes.
Il s’agira de voir le l’emploie de ces procèdes, le cadre particulier utilisé et l’analogie entre crapaud.
1) Un sonnet à l’envers.
a) Forme non canonique
Dans son poème, le poète va utiliser un sonnet à l’envers caractérisé par une forme non canonique, l’ordre des quatrains et des tercets sont inversé. Ces tercets ont deux rimes suivies, le premier vers « Un chant dans une nuit sans air… » avec le second « La lune plaque en métal clair » et le quatrième vers « un chant ; comme un écho, tout vif » avec le sixième « Enterré, là, sous le massif... ». Ils ont aussi une rime embarrassée, le vers trois « Les découpures du vert sombre. » et le vers six « - Ca se tait : Viens, c'est là, dans l'ombre... » sont assimilés. Une typographie particulière et non conventionnel, mit en place au dernier vers pour surprendre, l’auteur utilise une ligne de pointillé pour provoquer une chute. Le poète rédige un sonnet en octosyllabes et non en alexandrin « Vois-le, poète tondu, sans aile, »
anormal en poésie. Les points de suspensions coupent les phrases, les laissent inachevées. Le vers est lui même découpé par la ponctuation nombreuse (v.7) cela donne un effet de non achèvements des