Le droit de la famille a t-il connu des (r)évolutions ?
Le droit de la famille est une branche très importante du droit privé qui s’occupe de traiter les différentes relations entre les individus unis par un lien de parenté ou d'alliance. Il n’existe aucune définition de la notion de famille, au sens juridique du terme, dans le code civil qui date de 1804. L’idée de départ est qu’il n’existe pas de consensus de ce qu’on définirait comme une famille. Le sens initial regroupe l’ensemble des personnes vivant sous le même toit sous la puissance d’un homme, le pater familia, mais on peut aussi y inclure des esclaves. Plusieurs juristes et sociologues ont essayé de s’accorder sur une définition précise et officielle de la notion de famille. Certains, comme notamment Jean Carbonnier, juriste français et professeur de droit civil français, on défini la famille comme étant « l’ensemble des personnes unies par le mariage, la filiation, la parenté ou l’alliance. » D’autres considèrent qu’il s’agit simplement « d’un groupe de personnes uniquement réunies par une communauté de vie ». Cette seconde définition semblerait ainsi regrouper une plus grande quantité de groupes d’individus qu’une famille au sens stricte du terme. Bien qu’il n’y ait pas de définition officielle, le droit de la famille reste tout de même l’axe principal de nombreux traités. Il est dailleurs lui-même divisé en plusieurs branches tels que le mariage et tout ce qui s’y rattache comme la séparation ou le divorce, et qui a longtemps été la base du fondement d’une famille. On y trouve également le concubinage qui est désormais règlementé et reconnu par la société. Enfin, le droit de la famille traite des liens de parentés entre un enfant et ses parents, des transmissions du patrimoine, et depuis peu, de nouvelles notions qui sont elles-mêmes