Azouz Begag,
Le Gone du Chaâba

1.Ce roman est un roman autobiographique d'Azouz Begag qui s'appelle le Gone du Chaâba.

Sur la première de couverture, on voit au premier plan un enfant arabe qui porte une tenue tachée, sale et poussiéreuse. Il lit un livre, assis sur des marches blanchies par la poussière ou du plâtre comme sur un chantier. Derrière lui on voit un déchet de cannette.
Plus bas on peut lire le nom de l'auteur : Azouz Begag, et le titre du livre : Le gone du Chaâba. En haut à droite se trouve l'édition : Points virgule.

2,Azouz est un enfant de 9 ans au début du roman. Il vit au Chaâba : un bidonville non loin de Lyon, avec ses frères et sœurs et ses parents, immigrés d'Algérie. Lui est né en France. Au Chaâba, les conditions de vie sont très difficiles : pas d'électricité, très peu pour boire et se nourrir, et malgré les disputes parfois, la vie y est heureuse, tout le monde vit ensemble, les gones (enfants) s'amusent. Au bord du Chaâba se trouve une décharge où l'on attend impatiemment l'arrivée de camions poubelles afin d'en dénicher les « trésors » . Tous les matins, les enfants partent à l'école Léo Lagrange, où des Français étudient. L'intégration pour les Arabes est très difficile. Azouz est le seul gone du Chaâba qui veut ressembler aux Français, qui le fascinent. C'est pourquoi il accorde beaucoup d'importance au travail contrairement à ses copains du bidonville, pour le plus grand bonheur de Bouzid, son père, qui travaille dans des chantiers et souhaite une toute autre vie à ses enfants. Pour Azouz l'école représente beaucoup : le rêve d'être considéré comme un Français « normal » et la possibilité d'un avenir meilleur. Les moqueries de ses compagnons du Chaâba ne parviennent pas à briser ce rêve.
Cependant un jour, au Chaâba, tout dégénère : la police arrête des habitants qui égorgeaient des moutons pour se nourrir. A partir de cet incident, la vie au bidonville devient pénible, pesante, les familles