Dans tous récits, il y a un héros mais nous pouvons observer que ce héros subit des métamorphoses depuis des siècles. Au XIIe siècle, le héros se montre courageux et courtois, il fait preuve de vertu. C’est l’exemple du chevalier proche de la perfection et qui est bien souvent très éloigné de la réalité. Au XVIIe siècle, le preux chevalier du Moyen Age cède sa place à un héros caricaturé qui est plongé dans une réalité grotesque. Pour finir, au XVIIIe siècle vient le tour du héros commun qui parcours son histoire au sein d’un cercle social et fait face aux problèmes qui lui sont liés. Parmis ces héros, nous nous intéresserons aux héros faibles, maladroits, ridicules qui sont a l’exact opposé du généreux et sublime héros du Moyen Age. Il faut savoir que ces anti-héros sont représentés dans leur état le plus dégradant. Il s’agit de mettre en valeur leur humanité et ainsi, ne pas intimider le lecteur qui se compare systématiquement au héros de son livre. Cette analyse répond à l’interrogation sur ce choix de l’artiste de mettre en avant de la scène un personnage médiocre. Pour procéder à ce travail, nous allons voir en premier lieu qu’un héros faible, ressemble d’avantage à la réalité et captive ainsi l’attention du lecteur ou du spectateur. En second lieu, nous verrons qu’à l’inverse, le héros vertueux lui est un moyen pour l’artiste d’embellir la réalité en faveur de la création artistique.

En premier lieu, donc, ce héros faible qui prend place au XVIII siècle est le reflet de notre quotidien. Le lecteur s’identifie au personnage principal qui lui ressemble. Dans ce héros moderne, le lecteur peut identifier ce qui est faible, vil est en a un peu plus conscience. Suite à cette prise de conscience, le lecteur peut imaginer un idéal, une ligne de conduite. Le personnage commettant des actes désespérés, comme Mme Bovary de Flaubert, est touchant pour ses faiblesses si humaines. Une vie dure est ce qui caractérise notre personnage. Il est plein de