- En quoi M.B replonge-t-il peu à peu dans la folie ?

Ce texte extrait de la nouvelle 'Le joueur d'échec', est écrite par Stefan ZWEIG et est publiée en 1943, juste avant son décès.
On retrouve ainsi, le protagoniste M.B qui lui a appris à jouer aux échecs pendant sa détention, Czentovic champion du monde d'échecs, et le narrateur qui est intradiégétique et interne. Les deux joueurs sont sur le point de recommencer une partie suite à la défaite de Czentovic.
Suite à des antécédents psychologiques M.B, est pris par le défi et la fièvre du jeu. La folie prend ainsi le dessus sur ce dernier.
Il y a une structure établie par l'auteur en trois parties qui nous montre peu à peu la montée progressive de sa folie.

Tout d'abord, la défaite de Czentovic ne fait qu'accentuer aux deux joueurs ce besoin de gagner, de battre l'adversaire. M.B commence à perdre sa lucidité quand l'excitation du jeu prend le dessus. Il le provoque en duel à nouveau et fait ressentir une « fièvre subite ». Laissant échapper dans son ivresse une information qui le perdra « j'aurais pu faire 17 parties, si nous ne traînassions pas tant! Ce qui me fatigue, à ce rythme, c'est de rester éveillé »
Il était né ainsi une « dangereuse tension ».

Ensuite, la partie commence et Czentovic « en tacticien bien entraîné » ce sert de la faiblesse de M.B pour temporiser à chaque coup, et donc de l'« irritait ». De plus il perd sa « contenance » et met une pression au champion pour qu'il accélère. La conduite de M.B devient « de plus en plus étrange » puisqu'il semble « avoir oublié la partie en cours » il est maintenant « en proie à une crise de démence froide ».

Enfin, la folie prend le dessus et imaginant sa victoire il crie « échec au rois » qui n'est pas la réalité mais seulement son imaginaire. Czentovic prend plaisir de la situation et lui fait comprendre qu'il ne gagne pas. Tout lui fait penser qu'il ne se trompe pas et que l'échiquier est faux. Il est en pleine autre partie. Il ne