Le licenciement au maroc
Introduction :
« Le travail est l'un des moyens essentiels pour le développement du pays, la préservation de la dignité de l'homme et l'amélioration de son niveau de vie ainsi que pour la réalisation des conditions appropriées pour sa stabilité familiale et son développement social » énonce la loi 65-99 relative au nouveau code de travail dans son préambule. En effet, la stabilité de l’emploi est depuis longtemps parmi les premières revendications des syndicats ouvriers. Sauf qu’avec la conjoncture économique en crise majeure, ainsi que la logique capitaliste conduisant les employeurs à se débarrasser de ce qu’ils considèrent comme surplus, la rendent chimérique. Et on constate souvent, des cessations des contrats de travail pour diverses raisons individuelles économiques, technologiques et structurelles.
La relation, ou le contrat de travail cesse généralement pour divers motifs imputables soit à l’employeur, soit au travailleur, soit enfin à des motifs étrangers à la volonté des parties. Théoriquement, l’initiative de la rupture peut venir de l’une ou de l’autre partie, voire exceptionnellement par accord mutuel. Mais dans la pratique, elle émane fréquemment de l’employeur, car il lui est plus facile de procéder au remplacement d’un salarié alors que ce dernier congédié rencontre habituellement les pires difficultés pour trouver un nouvel emploi.
Différentes formes de cessation du contrat de travail existent, par ailleurs, la forme de cessation la plus courante et qui rencontre le plus de problèmes, surtout vis-à-vis du travailleur, est le licenciement, étant un acte qui consiste en la rupture du contrat de travail à l’initiative de l’employeur. Le salarié congédié pouvant se trouver, du jour au lendemain, dans une situation critique, entravant sa stabilité familiale et la préservation de sa dignité que consacre le préambule du nouveau code de travail.
Plusieurs qualifications