Le mal dans profession de foi
Extrait d'analyse des oeuvres au programmes edition GF
INTRODUCTION POUR LE MAL DANS La Profession de foi du VICAIRE SAVOYARD Dès le discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes,Rousseau soutient que l'homme est naturellement bon.Dans ce cadre,le problème traditionnel de l'origine du mal prend un tour inedit: comment rendre compte du crime ,du vol,de l'injustice en général,dès lors que l'on affirme que l'homme est spontanément porté à faire le bien .Jusqu'à la Profession de foi , la réponse du philosophe de Geneve ne varie pas:l'origine du mal ,c'est la société.Lorsque se tissent les premiers relations sociales ,l'amour de soi se mue en amour-propre et donne naissance aux passions que l'on trouve au fondement de tous les vices:la jalousie,l'envie,la haine.Rousseau parvient ainsi à consilier bonté naturelle de l'homme et réalité du mal moral: celui-ci ne provient pas de l'individu,mais du groupe,non pas de la nature,mais de la culture .Dans L'Emile;il formule à nouveau cette thèse;qui,ainsi,continue de valoir comme solution au problème du mal. Cependant;dans la Profession de foi,cette solution se révèle proprement insuffisante:pourr que le mal puisse surgir des relations interindividuelles ,encores faut-il que l'homme ait en lui -meme le pouvoir de le commettre.Car situer l'origine du mal dans la société n'équivaut nullement à déresponsabiliser l'homme :Rousseau montre que de bon qu'il était,l'homme ,au contact de ses semblables,est devenue méchant.Pour que l'explication du mal moral soit complète,il faut donc assigner à celui-ci un fondement qui soit interne à l'homme .Telle est,dans la Profession de foi , la fonction de la distinction de l'ame et du corps:l'homme a la capacité de faire le mal ,parce qu'il est doué d'une ame dont la liberté,auu contact d'autrui,tend à donner libre cours aux passions néfastes.Cependant,à la fois bon par nature et naturellement enclin à faire le