Le mariage de figaro acte 2 scène 16
Le MDF est la deuxième pièce de théâtre de la trilogie de Beaumarchais, composée du « Barbier de Séville » et de « La mère coupable ». Beaumarchais, auteur du XVIIIème siècle, a écrit cette comédie au moment où il était célèbre. Le XVIIIème siècle, siècle des lumières, est un siècle de contestation qui remet en cause la société. Le MDF fut d’abord interdit pendant six ans avant d’être joué en 1784 et elle remporta un vif succès. Beaumarchais, à travers le personnage de Figaro, tourne au ridicule la noblesse.
Les extraits sont issus des scènes 16, 17,18 et 19 de l’acte II. Le comte furieux , pensant que sa femme le trompe entre dans sa chambre pour la surprendre avec Chérubin. Mais ce dernier s’est enfui et Suzanne, la servante de la Comtesse, a pris sa place dans le cabinet.
Nous étudierons , à travers ces extraits, comment et pourquoi Beaumarchais mélange les registres dans Le MDF. Dans une première partie, nous verrons d’abord les différents effets comiques qu’utilise Beaumarchais. Puis, dans une deuxième partie, nous analyserons les aspects pathétiques de ces scènes.
Beaumarchais fait de cette pièce une comédie. En effet, Dans les scènes 16 à 19, il utilise différents effets comiques.
D’abord, ces extraits mettent en scène une dispute entre mari et femme et oppose un couple de maîtres à une servante. L’effet comique est donné par la situation.
Au départ : le comte veut piéger sa femme en la surprenant avec son amant Chérubin mais celui s’est enfui et est remplacé par la servante de la Comtesse, Suzanne.
Le coup de théâtre ridiculise le comte qui croyait mettre en difficulté sa femme est à son tour en difficulté avec l’apparition de Suzanne sortant du cabinet (scène 16 : « C’est Suzanne ! » ).. Ce qui produit l’effet comique, c’est que le lecteur est au courant de la situation alors que le comte et la comtesse ne le sont pas : par les didascalies, il sait que Suzanne est à l’intérieur du cabinet et attend