Le morceaux de cire
1) Descartes cherche à remettre en doute les bases du savoir et montrer que percevoir n'est pas sentir, et que l'essence d’un corps n’est pas son apparence sensible, mais elle est dans la matière. Il cherche à savoir comment on connaît les choses extérieures et sur quelles connaissances on se base pour cela. Il distingue alors différentes façons de concevoir un objet, afin de voir laquelle est la plus exacte, a le plus haut degré d’exactitude. Il établit alors que la connaissance qui repose sur les sens est inférieure à une connaissance que l’on aurait construite à l’aide d’un raisonnement. Alors selon lui, la connaissance de ce que sont les corps ne vient pas du corps, des sensations, mais de l'esprit. Les sens nous informent seulement de l'existence de l'objet. Nos sens ne nous donnent jamais une connaissance complète d'un objet.
2) La cire est une matière, comme tous les autres matériaux, elle peut subir des transformations, comme par exemple une qui s’érode et donne du sable. Même après cette transformation c’est toujours de la roche, le sable constitue plein de petits bouts de roche. Alors la même roche demeure après ce changement. Or la dissolution de la cire peut se faire extrêmement vite, il faut juste la chauffer et toutes ses qualités, définies ici par les cinq sens et qui semblaient être des informations précises et fiable sur l’objet, changent subitement, chacune de ses caractéristiques sensibles est modifiée comme le montre Descartes « la saveur s’exhale, l’odeur s’évanouit, sa couleur change,.. » Rien ne demeure de l'image concrète que nous en donnaient nos sens, alors qu’il s’agit de la même cire. Alors, tout ce que nous qualifions par nos sens, peut perdre l’ensemble des qualités qui semblaient lui être propres. Il veut étendre l’expérience du morceau de cire à tout ce que nous percevons, d’où le recours à l’exemple de l’homme à sa fenêtre.
Bref, Il est donc évident que, pour avoir une connaissance « claire et