Le parfum
Introduction :
Ce passage extrait du Parfum de Patrick Süskind peut apparaître anecdotique à la première lecture même s’il n’est pas dénué d’un certain humour.
Replacé dans l’ensemble du roman, il prend tout son sens.
En effet, après une recherche et une préparation méticuleuses, Grenouille élabore une parodie de recette de cuisine pour aboutir à la composition d’un parfum : le sien.
I Une recherche et une préparation méticuleuse
A. La recherche des éléments ressemble à une chasse au trésor - Verbes au passé simple pour rythmer cette recherche « Il trouva » « il découvrit » - Un jeu presque enfantin : Beaucoup de CC de lieu : « Derrière le seuil de la porte qui donnait dans la cour » « Sous la paillasse du laboratoire »
B. La préparation se révèle extrêmement méticuleuse. - Des quantités minimes de matières « le moitié d’une petite cuillère » « Quelques gouttes de vinaigre » « du sel fin » « une miette de fromage grosse comme l’ongle du pouce » « une raclure » - Termes technique empruntés à la parfumerie « huiles fraîches » ou « florales », verbes comme « filtrer »
II Une recette de cuisine ?
A. Une parodie de recette quand on voit la piètre qualité des ingrédients. - « miette de fromage » « raclure de sardine » œuf pourri » - Pourtant la préparation s’apparente à une recette digne des plus grands gastronomes.
B. Des composants propres à la parfumerie - « menthe poivrée » « citron vert » « fleur d’oranger »
III L’élaboration d’un parfum humain : le sien
A. L’ambivalence de l’odeur humaine
- « base affreuse qui de fait sentait moins l’homme que le cadavre » - Les notes fleuries viennent masquer tout cela artificiellement et temporairement « la parfum des fleurs avait enjolivé l’exhalaison fétide »
B. Un parfum : le sien
- Grenouille découvre