Le pouvoir des dirigeants
Pouvons-nous parler objectivement lorsqu'il s'agit d'une oeuvre d'art ?
Eléments pour une dissertation sur la problématique du jugement de goût : pouvons nous parler objectivement lorsqu’il s’agit de juger une œuvre d’art ?
Introduction :
L’affirmation selon laquelle en matière d’art, c’est à chacun ses goûts est un peu trop générale et abstraite. Toutefois il n’est impossible d’envisager une forme d’objectivité même dans le domaine de l’art. Certaines œuvres ne sont elles pas reconnues universellement comme des classiques qu’il s’agisse des œuvres de Molière, de Michael Ange ou de Mozart ? Le problème qui se pose est donc le suivant : les jugements esthétiques dans le domaine de l’art sont ils nécessairement subjectifs ou bien au contraire peuvent ils prétendent à une forme d’objectivité.
I.Le Caractère Relatif des Jugements de goût.
A.La notion de Beauté :
La notion de beauté inclus en elle des objets d’une si grande diversité que nous ne voyons même plus ce qu’il y a de commun entre ces différents objets, c'est-à-dire entre les genres de beautés qu’ils expriment. Qu’ y a-t-il de commun entre la beauté d’un tableau de Renoir, une symphonie de Beethoven, un geste technique d’un athlète, la plaidoirie d’un avocat ou encore le visage d’une personne. Il semble difficile de parvenir à une définition de la beauté, c’est d’ailleurs à cette conclusion que l’on peut qualifier de sceptique qu’aboutissait déjà le dialogue aporétique de Platon intitulé : « Hippias Mineur ».
B.Le Caractère subjectif des Jugement de goût.
Comme le montre Hume, les jugements de goûts sont déterminés par un certains nombres de facteurs d’ordre sociaux (éducation, culture, coutume) ou d’ordre psychologique (humeur, maturité).
Nous venons de voir que nos jugements esthétiques étaient voués au relativisme, principe selon lequel la vérité est relative et dépend de chacun. Ne pouvons-nous pas, cependant envisager la possibilité d’un critère objectif permettant de